En quoi consiste la toiture verte, appelé également toiture végétale ?
La toiture végétale consiste à planter de la verdure sur son toit. Puisque la zone est difficilement accessible, les plantes grasses et les plants de sédum qui nécessitent très peu d’entretien et qui poussent sur un sol relativement pauvre sont appréciés. Ces plantes se déclinent en plusieurs variétés. Pour un effet remarquable, 4 à 6 types de sédums sont recommandés sur sa toiture végétale.
La toiture verte ne doit en aucun cas peser sur la structure. On utilise de ce fait une légère couche de substrats pour éviter les excès de poids. Aussi, faire appel à un professionnel est de mise pour créer sa toiture végétale sans causer des dégâts sur son logement.
Les avantages de la toiture végétale
La toiture verte est très décorative. Elle donne de l’allure à la construction et la rend absolument remarquable et stylée. Lorsque les plantes sont en fleur, ces maisons deviennent exceptionnelles.
Malgré sa beauté, la toiture végétale ne sert pas seulement à orner les lieux. En adoptant cette méthode, on participe à la régénération de la nature. Penser à la toiture verte est une option non négligeable lorsqu’on manque d’espace pour jardiner. Elle est aussi conseillée en ville pour aider l’atmosphère à se décharger des particules polluantes.
La toiture végétale est également très pratique pour prévenir les fuites qui sont parfois indécelables. Les racines des plantes absorbent l’humidité et forment une barrière naturelle contre les infiltrations d’eau, en l’emprisonnant de leurs parois.
Côté isolation, grâce à la toiture verte, il n’est plus nécessaire de penser à mettre en place d’autres types d’isolants pour protéger sa maison. La toiture végétale fait partie de ses techniques d’isolation phonique et thermique efficaces, peu coûteuses et qui demandent très peu d’entretien. Il est reconnu qu’une bonne isolation diminue les charges énergétiques du foyer. La toiture verte fera donc économiser de l’argent aux occupants de la construction.
La durée de vie du toit augmente considérablement avec une toiture végétale. Ces plantes protègent les matériaux contre les aléas du climat et les changements de température. Ils sont donc nettement plus solides et résistants par rapport aux toits nus.
Comment mettre en place une toiture verte ?
Une toiture verte doit être érigée sur une structure en pente. Il est donc capital de contacter une entreprise de construction pour mettre son toit en pente lorsqu’il ne l’est pas suffisamment. Sans quoi, l’eau ne circulera pas et s’infiltrera dans la construction. La première étape consiste à installer des bâches à maintenir sur des cadres en bois. Par la suite, le professionnel installe les supports et les isolants.
Avant de poser le substrat, il faut veiller à l’étanchéité de la toiture verte. Dans ce cas, il faut induire le tout d’au moins trois couches de substances étanches, dont une anti-racine.
Lorsque toutes ses étapes sont respectées, il est possible de mettre en place les supports pour les plantes comme le drain, le filtre et enfin le substrat. Après la mise en place de tous les éléments, on peut entamer la culture sur la toiture végétale.
En général, le professionnel s’occupe lui-même de la mise en place des plantes sur la toiture végétale. Toutefois, durant cette étape, les occupants sont conviés à participer puisque ces moments conviviaux soudent les liens.
Les différents types de toiture verte
On compte trois types de toiture végétale qu’on choisit selon la solidité, le système d’évacuation et la caractéristique de son toit.
La plantation intensive est faite pour les maisons à fondation et toit robuste. Ce type de toiture verte est similaire à un vrai jardin. À part les plantes classiques qui caractérisent une toiture végétale ordinaire, il est possible d’y planter des arbustes puisque pour ce système la couche de terre est assez épaisse. Dans le cas d’une plantation intensive, un accès à la toiture verte est exigé. En effet, les entretiens se font exactement comme pour un jardin au sol. Il faudrait arroser les plates régulièrement et leur apporter les éléments nutritifs dont elles ont besoin.
La plantation semi-intensive est la version de toiture végétale la plus courante. Elle nécessite très peu d’entretien et convient à la plupart des toits, dont les accès posent des difficultés. Pour ce cas, il est possible de planter quelques variétés de végétaux comme les plantes aromatiques, les plantes grasses ou les plantes grimpantes qui sont très plébiscitées. Il est impératif de choisir des plantes qui ne nécessitent qu’une petite quantité de terre pour survivre, les arrosages de la toiture végétale ne se font qu’en période de sécheresse extrême.
Lorsqu’il est impossible d’accéder à la toiture verte, on opte pour une culture extensive. Le substrat utilisé ne doit pas dépasser les 15 centimètres. Dans ce cas, le professionnel n’utilise que des plantes triées sur les volets qui n’ont besoin que de la pluie pour subsister.
Les deux premières techniques sont généralement utilisées pour les maisons en cours de construction. Le dernier type de toiture végétale peut être utilisé sur les nouveaux comme les anciens toits.
Un mot sur le budget de la toiture végétale
Le tarif de la toiture végétale dépend de plusieurs facteurs. La pente est le premier élément considéré par le professionnel. S’il doit rectifier la pente de la toiture verte, la facture peut revenir chère.
Lorsque la pente est parfaite, le montant de la toiture verte dépend du type de toiture végétale choisie ainsi que des plantes sélectionnées par les occupants. Les plantations extensives sont plus chères, compte tenu de la difficulté d’accéder à la toiture verte. Les tarifs classiques tournent de 80 à 100 euros le mètre carré pour une toiture verte semi-extensive inclinée. Sur une toiture végétale, assez plate, il faut prévoir entre 40 à 80 euros par mètre carré. Pour économiser sur le prix de la toiture verte, il est primordial de faire appel à une entreprise de toiture proche du chantier.
Avant de s’engager dans l’aventure de la toiture végétale, il est recommandé de contacter la commune pour connaître le plan d’urbanisme. En effet, pour certaines collectivités un permis est nécessaire.